lundi 16 novembre 2015

Les "Petits Rats de l'Opéra"

     Lorsque l'on parle de "Petits Rats de l'Opéra", on désigne les enfants prodiges qui dansent sur les scènes de l'Opéra Garnier ou l'Opéra Bastille.

Opéra Garnier

   
     Depuis 3 siècles, l'École de danse de l'Opéra de Paris accueille quelques milliers de petits danseurs.
Initialement créée à Paris par Louis XIV en 1713, l'école, qualifiée de "berceau de la danse classique" est maintenant située à Nanterre.


Les Petits Rats de l'Opéra à l'Opéra Garnier
Opéra Bastille

Pour entrer à l'Opéra, le petit passionné doit passer une audition. Ensuite, il subit des tests de souplesse, de cambrure de pied, d'ouverture de hanches... Bertrand Barrena, professeur de danse à l'Opéra se confie à l'équipe de France 2 à ce sujet : "Quand ils sont choisis, ils savent le minimum. On les prend pour des qualités naturelles puis c'est à nous de les former. Je compare ça à la construction d'une maison. Je fais les fondations. Puis mes collègues continuent à construire dessus."


La plupart des enfants, bien qu'âgés de 8 à 17 ans, quittent le cocon familial pour l'internat. Les matinées sont consacrées à l'enseignement tandis que les après-midis sont dédiées à la danse.
Malgré un rythme intense et une hygiène de vie exigeante, les Petits Rats restent motivés dans l'espoir d'intégrer le Ballet de l'Opéra de Paris. Cependant, un examen annuel détermine si l'élève peut passer à la division supérieure. Si l'élève échoue, il doit quitter l'école et tenter sa chance ailleurs, dans d'autres compagnies.




https://www.operadeparis.fr/artistes/ecole-de-danse/admission
http://www.dailymotion.com/video/xi386v_les-petits-rats-de-l-opera-de-paris_news
https://www.operadeparis.fr/artistes/ecole-de-danse

lundi 9 novembre 2015

Les pointes en danse classique

À peine chaussées de demi-pointes, toutes les petites danseuses rêvent déjà du jour où elles pourront enfiler leurs premières pointes. 

Quelle est la différence ? 

Les demi-pointes sont les chaussons utilisés communément lors des échauffements. En cuir ou en tissu, ils sont confortables et permettent le libre mouvement des pieds et des orteils. 










Les pointes, en revanche, sont des chaussons faits à la main. Leur fabrication requiert un savoir-faire traditionnel même si les matériaux utilisés sont aujourd'hui modernes. Au bout des chaussons, une plateforme de quatre centimètres carrés permet à la danseuse de se hisser sur ses orteils : tout son poids repose donc sur cette partie.




Même si les ballerines contemplent les danseuses étoiles avec envie, il leur faudra attendre la fin de la croissance de leurs pieds pour accéder à la danse sur pointes. De plus, il est obligatoire d'atteindre des bases stables (technique suffisante et force musculaire de la cheville et du pied).






Personnellement, j'avais 11 ans lors de l'achat de mes premières pointes. Bien que très fière, j'ai vite fini par les détester autant que je les aime ! Effectivement, ces magnifiques chaussons sont également incroyablement inconfortables. Les danseuses s'échangent alors toutes sortes d'astuces pour protéger leurs pieds : enrouler ses orteils dans du coton, dans des morceaux de vieux collants, acheter des embouts en mousse... 




Malgré tout, les pointes restent les meilleures amies des plus beaux ballets. Je vous invite à visiter ces liens pour profiter de plus d'informations concernant les pointes...

https://www.youtube.com/watch?v=wNxZtWlCKZw

http://www.passionballet.com/chaussons-danse-classique-demi-pointes/choisir-chaussons-pointes-danse-classique/

https://www.youtube.com/watch?v=cEIgHtwqUZA



lundi 2 novembre 2015

Maurice Béjart



           Aujourd'hui, découvrez l'un de mes chorégraphes préférés...



Né en 1927 à Marseille (France), Maurice Béjart perd sa mère à l'âge de 7 ans. Frêle et malingre, un médecin l'encourage à danser afin de s'endurcir.

Il rentre à l'Opéra de Paris dès ses quatorze ans et apprend des plus grands tels que Lioubov Egorova*, ou encore Roland Petit.

Rapidement fasciné par la chorégraphie, il crée son premier ballet, L'Inconnu, en 1951... mais ce n'est qu'en 1955 que Béjart obtient les honneurs de la presse et du public grâce à sa compagnie les Ballets de l'Étoile, dans Symphonie pour un homme seul.

C'est en 1960 à Bruxelles qu'il crée le Ballet du XXe siècle et sa chorégraphie la plus connue, Le Sacre du printemps. Avec sa "troupe", il parcourra le monde et s'inspirera de ses voyages pour composer.

En 1987, il s'installe en Suisse où il remplace le Ballet du XXe siècle par l'actuelle compagnie Béjart Ballet Lausanne.
Assumant entièrement son homosexualité, Béjart est attaché à la diversité. Il mêle lyrisme, théâtre et chorégraphies, il prône la modernité, la réhabilitation de la danse masculine et n'hésite pas à intégrer des thèmes universels dans ses spectacles, tels que le sida ou l'écologie.

Maurice Béjart meurt en 2007 à Lausanne, en Suisse, et laisse derrière lui plusieurs monuments artistiques fondateurs de la danse moderne et contemporaine.





Profitez d'un extrait du célèbre Sacre du Printemps...




Pour aller plus loin : 

*https://www.youtube.com/watch?v=v_qTWAbyU6A 
https://www.youtube.com/watch?v=v_qTWAbyU6A 
https://www.youtube.com/watch?v=1y3LoYTiSW0